Première expérience: réchauffement
climatique, érosion des côtes et protection par les
posidonies. (On se réfère aux
expériences sur le climat qui introduisent les manips avec
la cuve à vagues:
http://museedumas.fr/pages/2019_ASB_9_climat/) On
place une plage (polystyrène assez long), des entités
(sable, maisons, routes) qui ne sont pas menacées dans la
situation normale (on fait une légère tempête
qui ne fait pas de mal), mais qui le deviennent dans les
conditions extrêmes lorsque l'on augmente leur intensité,
simulant le dérèglement climatique. (NB: pour
augmenter l'intensité de la tempête il suffit de
tirer doucement sur le ruban supérieur qui éloigne
de la visseuse le bras relié à la palette faisant
les vagues et qui augmente le balourd. Pour la diminuer, il
suffit de tirer sur le ruban inférieur qui rapproche le
bras de la visseuse et diminue l'excentricité). On
constate que les maisons ou bonhommes, ou sable sont déstabilisés
par la tempête qui augmente. En plaçant des
élastiques dans la zone de déferlement, on simule
les posidonies qui augmentent la viscosité l'eau en même
temps qu'elles font barrière par leurs banquettes, d'où
l'intérêt. il faut considérer que la mer
apporte des matériaux, que ce soit le sable ou les
détritus, et que plus les forces de retour sont faibles,
plus les apports resteront: une question de dissymétrie.
Document
simple sur les posidonies. Préservation des herbiers à
posidonies : documentation
complète.
Deuxème expérience: érosion des
côtes et protections artificielles par les
digues. L'objectif est de montrer que la forme de la
digue a une influence sur son efficacité. On place en
surface le polystyrène le plus court, et on simule ce qui
se passe à l'interface entre la mer et une ville. Les
tempêtes envahissent la cité. On place alors une
digue verticale isolant la ville de la mer, et un récipient
alourdi destiné à recueillir les eaux de
submersion. Les tempêtes provoquent des submersions
inévitables. Le problème se pose de savoir comment
mieux protéger le rivage sans que la hauteur de la digue
ne soit augmentée: on place alors une digue en demi-tube
qui renvoie toute l'énergie à la mer: efficacité
garantie. Les enrochements sont également efficaces.
Troisième expérience ce n'est pas l'eau
qui se déplace horizontalement mais l'onde: On
met un objet flottant sur l'eau et on observe ses mouvements avec
les vagues: l'eau a un mouvement orbital au passage de
l'onde.
Quatrième expérience: type de déferlement
en fonction de la pente à énergie constante C'est
une simple expérience pour voir et comprendre dans quelles
conditions on observe un déferlement plongeant en tube ou
un déferlement glissant. Il faut changer la pente du
polystyrène à amplitude de vagues constantes. Film
possible des résultats et visionnage au ralenti.
Cinquième expérience: les vagues
scélérates. (http://museedumas.fr/pages/2019_FDN3) Ce
sont des vagues qui naissent en plein océan, par
interférence entre plusieurs houles convergentes ou
lorsque des vagues de différentes vitesses se rattrapent,
(lorsque le vent ralenti certaines vagues qui se font rattraper
par d'autres). On enlève les plans inclinés
de façon à obtenir un rebond des vagues et un
retour en sens inverse (résonance). On observe des vagues
d'une taille plus importante qui rapellent la vague d'Hokusai et
qui déferlent. Les utilisateurs peuvent filmer et
passer le film au ralenti.
Simulation de vagues scélérates
Sixième expérience: les tsunamis.
(http://museedumas.fr/pages/2019_ASB_8_cuve_vagues_tsunamis/) On
enlève le dispositif automatique de création des
vagues, Le tsunami est un déplacement d'eau dont
l'origine est sismique ou un éboulement sub-aquatique, qui
porte sur toute la colonne d'eau et sur une largeur de quelques
centaines de mètres à plusieurs dizaines ou
centaines de kilomètres: il est simulé par un bloc
de polystyrène que l'on enfonce en le maintenant au fond,
ou que l'on relâche à partir du fond. On observe
respectivement un déferlement ou un retrait suivi d'un
déferlement. En mer le tsunami n'est pas sensible, mais
à l'approche du rivage et des baies, toute l'énergie
se concentre dans un section inférieure, d'où
l'augmentation de hauteur d'eau. Les documents présentent
la simulation d'un tsunami ayant pour origine un séisme
algérien de magnitude supérieur à 7 et qui
provoquerait des vagues dépassant les 4 m à
certains endroits de la côte faisant des victimes.