GB_1985

31 mai 2019 «Faites du nautisme» 2019
Expériences avec la cuve à vagues et tsunamis

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Première expérience: réchauffement climatique, érosion des côtes et protection par les posidonies.
(On se réfère aux expériences sur le climat qui introduisent les manips avec la cuve à vagues: http://museedumas.fr/pages/2019_ASB_9_climat/)
On place une plage (polystyrène assez long), des entités (sable, maisons, routes) qui ne sont pas menacées dans la situation normale (on fait une légère tempête qui ne fait pas de mal), mais qui le deviennent dans les conditions extrêmes lorsque l'on augmente leur intensité, simulant le dérèglement climatique.
(NB: pour augmenter l'intensité de la tempête il suffit de tirer doucement sur le ruban supérieur qui éloigne de la visseuse le bras relié à la palette faisant les vagues et qui augmente le balourd. Pour la diminuer, il suffit de tirer sur le ruban inférieur qui rapproche le bras de la visseuse et diminue l'excentricité). 
On constate que les maisons ou bonhommes, ou sable sont déstabilisés par la tempête qui augmente.
En plaçant des élastiques dans la zone de déferlement, on simule les posidonies qui augmentent la viscosité l'eau en même temps qu'elles font barrière par leurs banquettes, d'où l'intérêt. il faut considérer que la mer apporte des matériaux, que ce soit le sable ou les détritus, et que plus les forces de retour sont faibles, plus les apports resteront: une question de dissymétrie. Document simple sur les posidonies. Préservation des herbiers à posidonies : documentation complète.


Deuxème expérience: érosion des côtes et protections artificielles par les digues.

L'objectif est de montrer que la forme de la digue a une influence sur son efficacité.
On place en surface le polystyrène le plus court, et on simule ce qui se passe à l'interface entre la mer et une ville.
Les tempêtes envahissent la cité. On place alors une digue verticale isolant la ville de la mer, et un récipient alourdi destiné à recueillir les eaux de submersion.
Les tempêtes provoquent des submersions inévitables. Le problème se pose de savoir comment mieux protéger le rivage sans que la hauteur de la digue ne soit augmentée: on place alors une digue en demi-tube qui renvoie toute l'énergie à la mer: efficacité garantie.
Les enrochements sont également efficaces.



Troisième expérience ce n'est pas l'eau qui se déplace horizontalement mais l'onde:
On met un objet flottant sur l'eau et on observe ses mouvements avec les vagues: l'eau a un mouvement orbital  au passage de l'onde.


Quatrième expérience: type de déferlement en fonction de la pente à énergie constante
C'est une simple expérience pour voir et comprendre dans quelles conditions on observe un déferlement plongeant en tube ou un déferlement glissant.
Il faut changer la pente du polystyrène à amplitude de vagues constantes. Film possible des résultats et visionnage au ralenti.




Cinquième expérience: les vagues scélérates.
( http://museedumas.fr/pages/2019_FDN3)
Ce sont des vagues qui naissent en plein océan, par interférence entre plusieurs houles convergentes ou lorsque des vagues de différentes vitesses se rattrapent, (lorsque le vent ralenti certaines vagues qui se font rattraper par d'autres).
On enlève les plans inclinés  de façon à obtenir un rebond des vagues et un retour en sens inverse (résonance). On observe des vagues d'une taille plus importante qui rapellent la vague d'Hokusai et qui déferlent.
Les utilisateurs peuvent filmer et passer le film au ralenti.

Simulation de vagues scélérates




Sixième expérience: les tsunamis.
(
http://museedumas.fr/pages/2019_ASB_8_cuve_vagues_tsunamis/)
On enlève le dispositif automatique de création des vagues,
Le tsunami est un déplacement d'eau dont l'origine est sismique ou un éboulement sub-aquatique, qui porte sur toute la colonne d'eau et sur une largeur de quelques centaines de mètres à plusieurs dizaines ou centaines de kilomètres: il est simulé par un bloc de polystyrène que l'on enfonce en le maintenant au fond, ou que l'on relâche à partir du fond. On observe respectivement un déferlement ou un retrait suivi d'un déferlement.
En mer le tsunami n'est pas sensible, mais à l'approche du rivage et des baies, toute l'énergie se concentre dans un section inférieure, d'où l'augmentation de hauteur d'eau.
Les documents présentent la simulation d'un tsunami ayant pour origine un séisme algérien de magnitude supérieur à 7 et qui provoquerait des vagues dépassant les 4 m à certains endroits de la côte faisant des victimes.