Les
menaces qui pèsent sur le climat et les océans
Questions

 Expérience
Flotte-coule : Cette
expérience très simple consiste à tester la
flottabilité de différents objets en anticipant le
résultat. Les
petits, arrivent à la conclusion que la flottaison ne
dépend pas de la taille de l'objet, ni de son poids, mais
de la matière, et de la possibilité d'y mettre de
l'air. On ne va naturellement pas jusqu'à dire qu' en
changeant la forme de l'objet, en augmentant son volume dans
l'eau pour augmenter la flottabilité, on augmente la
poussée d'Archimède.
Vient alors une
question qui semble un peu incongrue: « et
l'eau ça flotte ou ça coule ?»
autrement dit « si
je mets de l'eau dans l'eau, elle flotte ou elle coule ?» Cette
question si délicieusement embarrassante pour les petits,
tant on les voit interloqués, va amener les expériences
sur la densité variable de l'eau avec sa température,
et les expériences où l'on met délicatement
avec un compte goutte de l'eau chaude colorée en rouge
dans de l'eau à température normale, et la même
chose avec de l'eau
froide bleue. Finalement ces merveilleux esprits ouverts à
tout admettent que l'eau peut couler ou flotter.
La
dilatation de l'eau avec la chaleur est mise également en
évidence par l'expérimentation, et le lien est fait
avec l'eau qui flotte ou qui coule. Ce lien peut être
presque mis en équation avec les jeunes de la classe de
cinquième à qui l'on peut parler de masse volumique
puis de densité (si l'on augmente le volume qui est au
dénominateur, alors la masse volumique diminue parce que
si je divise par un nombre plus grand alors le résultat
est plus petit, et ça flotte). Les mathématiques
au service du climat : quelle merveille !
On
arrive enfin à la flottabilité plus importante
d'objets dans l'eau de mer en expérimentant sachant
qu'Archimède est toujours en embuscade, et que nous
devrons pesez l'eau douce et l'eau salée pour en déduire
que le poids du volume déplacé d'eau de mer est
plus important que le poids du même volume d'eau douce...
et crier Euréka !
A partir d'expériences
aussi simples que de mettre des objets dans de l'eau, il est très
facile de dériver sur des concepts scientifiques
finalement beaucoup plus complexes. C'est ainsi que tous les
esprits peuvent se nourrir de ces expériences : de
l'ingénieur aux touts petits de 4 ans !
L'expérience sur la modélisation du Gulf
Stream vient logiquement après, expérience qui
consiste à placer aux 2 pôles d'un aquarium deux
récipients dont l'un est très chaud et l'autre très
froid, puis de placer contre ces récipients un colorant
bleu pour le côté froid et rouge pour le côté
chaud. Immédiatement s'installe un courant horizontal
chaud en surface et froid en profondeur. Incroyable ! Qui
peut résister à cet émerveillement de voir
naître en miniature un Gulf Stream ? Il suffit
alors de placer dans l'aquarium un bouchon flottant représentant
l'Europe.
La disparition
du Gulf Stream de l'Atlantique Nord est également évoquée
en raison de l'afflux d'eau douce en provenance du pôle
nord qui fond, et qui fait barrage aux eaux salées et
chaudes du Gulf Stream. Ce dernier plonge alors en dessous de ces
eaux et disparaît de l'Atlantique Nord.
L'expérience
de la diminution de l'albédo de la Terre (qui devient plus
sombre) va dans le sens d'une augmentation accrue de la
température ! L'expérience du corps sombre qui
chauffe plus vite que le corps clair est effectuée, et
cette notion bien connue est aloprs mise en évidence par
l'expérience !
Enfin
l'acidification des océans, modélisée grâce
au pH-mètres et aux bulles enrichies en CO2 de
l'expérimentateur, permet de parler de ce problème
qui met en difficulté tous les animaux marins à
coquille calcaire.
Ces petites expériences simples,
ces petits modèles analogiques doivent permettre par une
transposition au réel, une meilleure compréhension
des phénomènes dont on entend parler, sans oublier
que le modèle n'est pas la réalité.
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