Installée depuis des années route de la Gare à Sanary, là-même où se trouvaient les ateliers de la société SQUALE, la Société Méditerranéenne de Reconditionnement SMR est une entreprise dédiée au contrôle et à la requalification des bouteilles de gaz sous-pression qu’elles soient industrielles, médicales ou bien sûr de plongée. Le bâtiment de la SMR, rte de la Gare côté ouest. Comme dans bien d’autres domaines nous utilisons le produit ou l’équipement fini sans se soucier du processus, seul le résultat de l’usage devant être garanti. Voici quelques étapes du contrôle et de la requalification des bouteilles industrielles, médicales et de plongée. (Reportage photo de Bernard Laire, textes de Hervé Monjoin et tout ce qui est d’ordre technique dans cet article a été donné par Hervé Noël et Philippe Rabiller co-gérants de SMR) Pourquoi traiter les bouteilles? Parce que subissant des pressions certaines et autres choc, n’étant pas à l’abri de corrosion elles doivent être entretenues, contrôlées et certifiées selon un rythme qui est établi par des règlements, aujourd’hui européens, stricts. Il y va de la sécurité de tous ceux qui les approchent. [Du reste on lit dans les revues de plongée des années 60 le compte-rendu de spectaculaires accidents lors de remplissages et contrôles des bouteilles] Toute bouteille arrivant à la SMR est réceptionnée, identifiée et inspectée. Elle subit un test de pression hydraulique. Puis un nettoyage haute pression suivi d’un séchage. Si besoin elle passe au grenaillage intérieur. Le grenaillage extérieur (accompagné pour les bouteilles de plongée ou bouteille maritime en traitement « offshore » uniquement d’un zingage protégeant de la corrosion due au sel de mer) précède la mise en peinture et la cuisson. Toute belle, elle est remontée, contrôlée et remplie (plongée). A chaque poste il y a un contrôle. Réception et identification manuelle par Brendan-Aquilan Noël. Enregistrement informatique: identification détaillée et pointage des opérations à faire. Ici Philippe Rabiller. Identification et inscription des tâches à effectuer. Inspection endoscopique réalisée ici par Eric Batrol. Pompe d’épreuve, le terme est précis et la décision de rebut sans appel. Manomètres des pompes d’épreuve. Cette « épreuve » étant réussie la bouteille respire, une nouvelle vie s’annonce: Brendan-Aquilan Noël procède au nettoyage et à la décontamination au Kärcher (R) vapeur haute pression. Puis au séchage à l’air (très) sec. Si nécessaire: opération de grenaillage intérieur. Une certaine beauté des machines. Toutes, par contre, vont se faire faire une nouvelle jeunesse; mais auparavant une nouvelle toilette s’impose non pas à l’éponge de mer ni même au gant de crin mais à la grenaille! Accrochage des bouteilles à la chaîne d’entrainement. Cette opération est menée ici par Georgetti Raphalimamana. suite Entrée des bouteilles dans la « douche » à grenaille. Sortie des beautés. Contrôle visuel et tactile. Bouteilles de plongée grenaillées. Mise en place avant le poudrage de la peinture. Poudrage. Bouteilles industrielles poudrées mais non fardées! A la sortie du four, robe neuve. Ici le contrôle de Patrick Salerne. Sortie du four. Le remontage des têtes se fait sur une machine automatique qui arrête le serrage juste un peu en dessous du couple. Azzedine Sahroui termine le vissage avec une clef dynanométrique manuelle. Matrices pour la visseuse-dévisseuse de tête. Exemple de bouteille terminée avec tête et chapeau. Enregistrement des opérations. Hervé Noêl et Philippe Rabiller. Tableau des poinçons. Vieux comme le commerce et l’artisanat les poinçons fixent un certain nombre d’indications techniques et légales, assurant entre autre la sécurité des utilisateurs. On note ici les normes anciennes progressivement remplaçées par les normes européennes. Merci à toute l’équipe de la SMR pour leur collaboration à cet article. |