Une curieuse découverte à Six-FoursC’est au Brusc commune de Six-Fours-les plages (Var) que cette curieuse découverte a été faite par Florent Chaillot.
« Voici la photo de l’endroit où l’ensemble a été trouvé. L’avancée de blocs rocheux que vous pouvez voir se situe à l’ouest de la plage des Roches brunes. Entre Cap Nègre et la Coudoulière. Les objets se situaient dans le prolongement direct de cette avancée à une distance d’environ vingt mètres de celle-ci ». Photo Florent Chaillot. Curieuse découverte du fait de l’état des objets retirés de l’eau. Mais laissons Florent Chaillot poursuivre son récit: « C’est durant mes
vacances à Six Fours que j’ai eu l’occasion de faire cette Lorsque quatre jours
plus tard je suis revenu sur cette plage, je me suis Je suis allé prévenir la
capitainerie du port de cette découverte; les Après des échanges de coups
de téléphone avec la DRASSM, les affaires Quelques jours plus tard Charly Hourcau (Jason Archéo Sub de Sanary) est venu examiné les morceaux de cette belle amphore. Le plus surprenant dit-il c’est qu’elle n’a pas séjourné dans l’eau plus de quelques heures! D’où provient-elle? Peut-être d’un grenier ou d’un garage à libérer, ou d’un remord? On sait que la rade du Brusc fut très fréquentée dans l’Antiquité et qu’il existe proche de cet endroit un « dépotoir » antique. Mais ceci n’explique pas cela. Quoiqu’il en soit décision fut prise de la reconstituer et c’est Henri Gandon (Jason Archéo Sub) qui se proposa. La voici exposée en la tour de Sanary, lieu d’exposition des collections d’archéologie sous-marine. Le DRASSM lui a attribué un N° d’inventaire et Charles Hourcau l’a identifiée.
L’amphore est arrivée au musée; elle n’est complète. Les mesures permettent de préciser sa place dans la nomenclature.
Bien que d’une teinte un peu différente, le cul d’amphore retrouvé avec les autres morceaux pourrait être celui de cette amphore. Mais Henri Gandon ne pouvait pas le raccorder exactement. Photo Bernard Laire.
La voici présentée au public dans l’une des meurtrières du rez-de-chaussée de la tour de Sanary. Il s’agit d’une amphore bétique (province du sud de l’actuelle Espagne) à saumure classée « Pompéi 7 avant 79 ap. J.C. » selon la nomenclature Sciallano-Sibella*. N° INV DRASSM 26 345. Ce type d’amphore circulait de la fin du 1er siècle av. J.C. au 1er siècle après et transportait des saumures. * Il s’agit de l’ouvrage « Amphores, comment les identifier? » de Martine Sciallano et Patricia Sibella. Ed. Edisud 1991. Ouvrage très complet que l’on peut consulter au musée, fonds Michel-Rua. J'aime :chargement… Un commentaire pour 4 Une curieuse découverte à Six-Fours1.
29 décembre 2014 à 17 h 34 min> Au vu de la
concrétion qui couvre certaines parties extérieures et intérieure de votre
amphore, elle est resté couchée pour moitié dans un fond sablonneux pendant
pas mal de temps (les deux anses étaient plus ou moins visibles). Il n’est
pas rare de trouver une amphore entière à peu de profondeur, cela m’est
arrivé plusieurs fois et ceux qui ont plongé à Fos-sur-Mer le savent mieux
que moi. |