GB_1985

De Frédéric Dumas, à Hélène Kuntz et Nicolas Greib
(texte et mise en ligne : François Tilquin)

« La chasse alimentaire en apnée a permis d’ouvrir la porte sur le monde marin ; la chasse des images en apnée est son aboutissement apaisé »


Cette phrase fait un raccourci entre le premier film sous-marin de Jacques-Yves Cousteau «Par 18 m de fond» où l'on voit Frédéric Dumas chasser en apnée, et les photographies réalisées en apnée par Hélène Kuntz et Nicolas Greib dans la baie de Portissol, en passant par toutes les innovations technologiques de la plongée autonome, en particulier notre scaphandre.

Gérard Loridon a rendu récemment hommage à Hélène Kuntz dont les photos en apnée ont permis d'illustrer cette phrase lors du festival Galathea à Hyères.

Ci-dessous les photos et films subaquatiques pris en apnée de Nicolas Greib, Strasbourgeois passionné de Sanary, de Portissol, de plongée et de nature (Cliquez sur les photos pour les agrandir).

Triptérygion rouge probable

Triptérygion (nain? ou rouge mâle?)

Triptérygion sp.

Triptérygion sp.



Triptérygion sp.

Apogon imberbis ou Castagnole rouge



Spirographe

Serran et Castagnoles dans les Gorgones

Ver fixé

Spirographe se déployant

Ver fixé

Cnidaire

Eponge

Girelle paon

Grande nacre

Poulpe


Banc de Saupes


Banc de Saupes

Le spirographe se rétracte avec un petit bruit.

Le poulpe se protège dans son trou et ferme la porte

Son extrait de la rétraction du spirographe répété 3 fois : la durée de la rétraction est d'environ 0.3 s, temps sans doute suffisant pour protéger l'animal.

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Son ralenti deux fois.

On entend nettement les 3 parties du son que nous avons distinguées

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Son ralenti 3 fois


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Extrait de la partie «sonore» de la rétractation, répétée 15 fois pour en évaluer la fréquence (env 700 Hz) :

simple curiosité qui n'a sans doute aucune conséquences dans la nature, sauf celle de susciter la recherche d'une relation avec la taille, la circonférence et l'épaisseur du tuyau refuge, une sorte de carillon du spirographe.

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Le Safari photo sub-aquatique de ces deux photographes amateurs est un hommage à la nature, y compris à la nature humaine : ils plongent avec un minimum d'équipement et retrouvent ainsi les sensations des grands pionniers de la plongée autonome. Nous attendons de nouvelles images d'une faune que l'on espère restaurée et abondante.