La cuve à vagues et Tsunamis


BB

La cuve à vagues et Tsunamis

     Le bac de plexiglas est rempli d'eau bleue et une palette mue par une visseuse et un excentrique à amplitude variable permet de faire des vagues de différentes tailles.

     Le première expérience consiste à simuler des tempêtes d'intensité variable sur une plage. Des habitations sont plus ou moins noyées, et de dépôt de posidonies simulées (élastiques) permet de constater que les vagues sont ralenties.

     La deuxième expérience consiste à simuler une ville à une altitude très basse et des tempêtes qui envahissent tout. On installe une simple digue dont l'efficacité est mesuré en recueillant l'eau de surverse dans un bac. Le simple mur se révèle inefficace, contrairement à la digue en demi-tube qui renvoie la vague à la mer.

     La troisième expérience consiste à simuler les vagues scélérates par résonance sur le bord opposé laissé libre: on observe une amplification des vagues avec déferlement. Des bateaux se retrouvent coulés facilement.

     Enfin les expériences de tsunamis sont réalisées avec une plage à une extrémité de la cuve et le tsunamis est réalisé par l'enfoncement ou le soulèvement brutal d'un bloc de polystyrène volumineux à l'autre extrémité. On peut ainsi simuler une vague qui déferle, ou qui est précédée par un retrait puis par un déferlement.

     Le risque Tsunami a été évalué en méditerranée par le BRGM, et en particulier dans la région de Sanary si un séisme apparaît en Algérie de magnitude 7.5. La vague mettrait 70 minutes pour traverser la méditerranée et provoquerait une montée des eaux limitée sauf dans les baies de St-Cyr La ciotat, Bandol, Sanary ou elle pourrait atteindre presque 4 mètres avec des courants de retour qui tirent au large, sur la plage de Portissol, de plus de 3 m/s.

     Un plan d'évacuation des zones basses de Sanary est visible, avec les temps du trajet pour se mettre hors d'eau en particulier pour les personnes se trouvant sue l'esplanade et le port.