François Carrazé, l’histoire d’un plongeur
Au printemps 2010 des responsables du Musée
Frédéric-Dumas de Sanary-sur-Mer se rendent à
Ollières dans l’ouest varois chez François
Carrazé qui désire faire don de matériels
anciens et de ses souvenirs de plongée.
Le récit suivant a été
enregistré le 30 mars 2010 par Daniel Alsters et
Christian Boy.

François Carrazé chez lui en
mars 2013.Portrait signé Bernard Laire
François
Carrazé, 75 ans cette année
(2010) est issu d’une vieille famille originaire de
Lourdes. Il est né par hasard à Marseille, son père
étant médecin-major dans la marine. Ce dernier
décède en 1940. Sa mère, d’origine
alsacienne, entre dans la Résistance et se fixe dans
l’arrière-pays varois.
Après avoir manqué le coche à
Villefranche–sur-Mer en 1956, François Carrazé
endosse sa première bouteille quatre ans plus tard avec le
moniteur national André Sénéchal et avec
Francis Chiuppi qui viennent de la base aérienne d’Istres.
Sur le pointu de Victor Conil, ces deux plongeurs avaient
participé à la découverte des vestiges
antiques de l’ anse Saint-Gervais à Fos-sur-Mer. Ils
ont à leur palmarès pas mal d’amphores et une
hure de sanglier en bronze qui ont enrichi les collections
constituées par le docteur René Beaucaire au Musée
d’Istres les rendant ainsi accessibles au plus grand
nombre. C’est aussi dans cette zone qu’évoluait
Robert Diot,
graveur au Cabinet des médailles à Paris, auquel
nous sommes redevable des classifications d’amphores parues
dans les revues de la F.F.E.S.S.M. C’est aussi là
que le lieutenant-colonel Louis Montguilan, commandant du
G.A.L.A.T. des Milles, fit quelques découvertes
archéologiques majeures.
 Fos-sur-Mer :
André Sénéchal est assis à gauche,
Francis Chiuppi devant Victor Conil examine une amphore.
Ma dernière plongée à
Fos-sur-Mer remonte au 13 juin 1971 lors de la sortie du comité
de Provence de la F.F.E.S.S.M ». En présence et
sous la bénédiction de André Tchernia, celui
de l’épave de l’Ermitage à la
Presqu’île de Giens, près de quarante
plongeurs se sont dispersés dans l’anse
Saint-Gervais à la recherche de l’amphore la plus
curieuse. Les vainqueurs, récompensés par une
magnifique œuvre d’art en aluminium embouti, ont été
Jean Charles Le Lez et Marcel Labouré, du club de
Carqueiranne. Leur amphore a rejoint les nombreuses autres
poteries récupérées durant cette journée
et déposées dans un local municipal…totalement
pillé quelques jours plus tard ».
 Fos-sur-Mer
1971 : de g. à dr. Jean-Charles Le Lez, Pierre
Lassalarié, Marcel Labouré, François Carrazé
Ensuite, c’est au Yacht Club d’Hyères
que Chiuppi et Sénéchal vont communiquer leur
passion aux jeunes. La section sous-marine de ce club
prestigieux, essentiellement connu par ses régates, est
animée par Robert Delattre, vétéran de la
2eme DB, Jo Toucas, qui travaille à la base aéronavale
du Palyvestre à Hyères, Henri Salvadori, plombier,
et deux anciens plongeurs démineurs de la marine nationale
Bernasconi et Mora.
L’enthousiasme de nos pionniers attirait la
jeunesse locale mais aussi beaucoup de « terriens »,
comme ce groupe qui descendait pratiquement chaque semaine de
Romans dans l’Isère. D’ailleurs, un club
lyonnais avait investi avant 1960 une ancienne batterie de la
Presqu’île de Giens. La mer s’offrait à
nous et nous en étions les conquérants. Cela
occasionna au début quelques heurts sans conséquence
avec les pêcheurs locaux. Tout ce que nous y trouvions
semblait nous appartenir avec parfois bien des abus qui ont
provoqué la disparition de certaines espèces telle
la grande nacre de la rade d’Hyères.
Le matériel de plongée n’étant
pas à l’étalage de tous les bazars, ces cinq
hommes expérimentés et astucieux avaient constitué
un râtelier de scaphandres autonomes en adaptant des
bouteilles BV 40 qui étaient utilisées dans
l’aviation. Elles étaient gonflées à
110, 120 bars au maximum. Les spécialistes apprécieront !…
Ces bouteilles avaient cependant un avantage : couplées
par deux ou par trois comme le faisait les petits malins, il
devenait possible de rentrer dans les paliers au cours d‘une
plongée limitée aux environs de 35 mètres,
pour les plus intrépides. Pour assurer leur remplissage
d’air comprimé, un monstrueux compresseur Junkers,
originellement destiné au lancement des torpilles,
occupait presque tout le local des plongeurs et se signalait à
l’attention du reste des membres du Y.C.H., et de leurs
invités, par son vacarme et les tremblements qu’il
transmettait à tous les murs des quatre étages du
club house. Les premiers détendeurs utilisés
étaient des « boîtes à fromage »
de la Spirotechnique, plus académiquement nommés CG
45. Quant aux combinaisons, c’était souvent des
« double peaux » lisses sans doublage,
taillées dans des plaques de néoprène et
collées par les « couturiers » du
club.

François Carrazé présente
son bi bouteilles avion monté par Yves Girault. Coll musée
Frédéric-Dumas.
Don François Carrazé. Photo X

Le tri bouteilles. Coll musée
Frédéric-Dumas. Don François Carrazé.
Photo X
Ces deux pièces sont exposées
salle Maurice-Fargues.
Sénéchal connaissait bien Yves
Girault, moniteur national de plongée dont le
brevet portait le numéro 1 ou 2. Son atelier près
du boulevard des Dames à Marseille, pouvait satisfaire
tous les besoins en matière de plongée.
« C’est là qu’étaient
éprouvées et plastifiées les bouteilles,
c’est là que se trouvaient culots plastiques,
robinetteries, accessoires, le célèbre détendeur
« Cristal » [conçu par les
ingénieurs Jean Bronnec et Raymond Gauthier en 1960
exemplaires visibles au musée] sur lequel
vous pouviez rouler avec votre voiture, et…beaucoup
d’histoires de plongée. C’est là aussi
que nous avons plus tard goûté au matériel
américain ».
Comme ils le seront plus tard par le baron Beach et
ses voiliers de compétition, les Hyérois étaient
galvanisés par leur voisinage dans le port Saint-Pierre
avec l’Espadon et l’équipe du commandant
Cousteau. De plus les recherches du commandant Tailliez étaient
popularisées localement par les plongeurs de la Marine
nationale. Tout ceci ne pouvait que promouvoir la section de
plongée basée sur le port.
Mais leur turbulence matinale ajoutée à
leur exubérance devant le bar du club house, faisait des
plongeurs du Y.C.H. des membres un peu à part.
Heureusement la découverte de quelques objets
archéologiques et la fouille à partir de 1966 des
premières épaves, au pied de l’île du
Grand Ribaud et de l’îlot du Langoustier attira
l’attention des autres membres du club qui décidèrent
d’intégrer ces découvertes à leur
patrimoine. Même si ce n’était pas du goût
de l’esprit indépendant de quelques-uns des
plongeurs, la section sous-marine réalisa un mur décoratif
tapissé d’amphores, d’un jas d’ancre et
même d’un canon en bronze. Cette exposition dorait
l’autre face de l’étendard du club, hélas
elle attira aussi les cambrioleurs !…
Entre temps, René Giraudon, moniteur à
Saint-Raphaël et agent de la Spirotechnique, avait équipé
à prix préférentiel les membres du
Y.C.H. tout en leur proposant les équipements les
plus récents. Ceci soulagea les animateurs de l’école
de plongée et permit aux autres d’étendre la
durée et la profondeur de leurs investigations.
André Sénéchal et Francis
Chiuppi avaient acheté, réparé et aménagé
une coque en bois qui avait séjourné trop longtemps
contre le même quai. Les amateurs de navires en bois
comprendront : dès la mise à l’eau il
s’est avéré que le bateau ne filait pas
droit, il était attiré du côté où
l’hélice le poussait et il fallait sans cesse
corriger sa trajectoire.
Je ne me souviens plus de ce qu’est devenue
cette coque de noix ».
Pour moi, l’archéologie sous-marine
prenait une place de plus en plus importante dans mon aventure
subaquatique. J’ai été encouragé dans
ce domaine par Yves Chevalier qui au fort Saint-Jean à
Marseille faisait fonction de directeur des fouilles
sous-marines.Il rendait compte à Fernand Benoît
auquel on doit la publication des fouilles effectuées par
les équipiers d’Albert Falco sur l’épave
du Grand Congloué, fouilles qui furent aussi le sujet d’un
film de Jacques-Yves Cousteau, « La galère
engloutie » . Je dois à Yves
Chevalier d’avoir compris qu’une amphore était
mieux à sa place dans une chambre de torture que dans un
salon. Elle pouvait en effet nous avouer son histoire et la façon
de vivre de nos ancêtres. Il m’a aussi appris qu’un
jas d’ancre, un plat campanien ou toute autre poterie ne
valait pas la vie d’un plongeur. C’est un principe
que j’ai appliqué durant toutes mes années de
plongée, principe renforcé par les drames qui se
sont déroulés autour de moi.
François Carrazé a aussi un temps
collaboré avec Gauthier qui possédait un club
amarré devant la mairie de Marseille et présidait
la commission d’archéologie du comité de
Provence de la F.F.E.S.S.M.. Il œuvra en son temps à
un véritable rapprochement entre plongeurs et
archéologues lors des balbutiements de la DRASM. Carrazé
rencontra aussi Claude Santamaria, de Saint-Raphaël, qui
consacrait son énergie à l’étude
méticuleuse de l’épave A du Dramont, Claude
Visquis qui fréquentait les profondeurs de Villefranche et
un peu plus tard Denis Fonquerle promoteur de l’histoire
ancienne d’Agde et animateur infatigable du GRASPA.
Au cours de mes relations avec la D.R.A.S.M. j’ai
croisé bien des directeurs dont certains savaient à
peine nager. Parmi eux, mon respect va au contre-amiral George
Duray, ancien directeur du G.E.R.S. de la Marine nationale.
Ce fut l’occasion pour François Carrazé de
fréquenter la rade de Marseille à bord de
l’Archéonaute et du pneumatique de quelques
plongeurs phocéens. Je partage avec Pierrot
Lassalarié le souvenir d’une chasse mémorable
aux pots à fraises, vous savez, ces petits pots rustiques
en argile au sujet desquels les plongeurs qui les vendaient aux
touristes disaient : « ils sont si anciens
qu’à l’époque les potiers ne savaient
pas faire les anses ».
J’ai ainsi révélé le port
ancien de Pomègues qui sera ensuite fouillé durant
de nombreuses années et même trouvé
l’emplacement d’une épave romaine à
l’ouest de Ratonneau.
Il a aussi fait des observations sur d’autres
gisements antiques à Planier et au Levant, travaillé
avec Jean Claude Négrel à la pointe de la Luque au
sud de Pomègues et avec Frédéric Dumas à
la récupération de la pompe de cale d’un
navire antique aux Mèdes de Porquerolles.
En 1968 j’ai rencontré à
Carqueiranne Loulou Bochaton, sympathique joueur de rugby et
entraîneur des Panthères de Carqueiranne.
Avec Sénéchal nous avons fouillé
durant deux saisons l’épave antique de la pointe de
l’Estérel à Giens que Bochaton avait déclarée
aux affaires maritimes au nez et à la barbe du 3ème
G.P.D. basé à Saint-Mandrier. Cette collaboration a
ensuite cessé brusquement.
Il y avait aux Salettes de Carqueiranne un petit
port typiquement provençal géré par un
groupe de pêcheurs accueillants et avec lesquels j’ai
coopéré plus tard. Je m’y suis lié
d’amitié avec un ancien nageur de combat du commando
Hubert, Maurice Goret qui fondera plus tard le Club de Plongée
de Carqueiranne.
Carrazé décide donc de se fixer à
Carqueiranne où il achète au commandant Chaffiaud,
qui fut je crois second du Colbert, une pinasse construite à
Arcachon pour le pilote d’essai Petit. Il crée à
la suite un nouveau club de plongée baptisé
Polypus, dont l’emblème
était un poulpe emportant une amphore : tout un
programme… !
Et c’est ce programme qu’il suivra
durant plus de dix ans avec une équipe stable et fidèle
composée d’ouvriers de l’arsenal : les
frères Labarthe originaires du pays basque, le photographe
Pierre-Jean Venel, Jacques Corrado, le mécanicien, Olivier
Jestin, capable de construire un orgue dont il jouait avec des
pointes d’allumettes. S’y ajoutaient le ferronnier
Jean-Marie Pannier et deux terriens Robert Rieu et Patrick Audet,
ce dernier venant chaque semaine de Tarascon.
Parallèlement le club organisait des baptêmes
et des sorties touristiques sous la responsabilité de
Maurice Goret, Marcel Sudre un ancien de chez Cousteau et Pascal
Rinaudo revu un jour à la télé plongeant
sous la glace du pôle Nord…ou du pôle Sud. Ils
assuraient la formation aux divers brevets de la F.F.E.S.S.M..
Avec le soutien encore timide de la fédération
nous avons aussi organisé des initiations aux méthodes
de fouilles subaquatiques pour des stagiaires venus de la région
mais aussi de lieux aussi éloignés que la Bretagne,
les Landes ou le Territoire de Belfort ».
C’est au cours de ces stages que fut dressé
le plan d’un petit caboteur échoué vers 1872
sur les ruines immergées de la cité antique
d’Olbia, devant la plage de l’Almanarre. Les blocs de
pierre et les fûts de chaux solidifiée qu’il
transportait avaient longtemps été pris pour les
vestiges architecturaux d’un temple romain. Le reste de la
cargaison fit l’objet en 1999 d’un volet de
l’exposition Vingt Mille Pots sous les Mers.
De la même manière le club Polypus a
désensablé et mesuré en détail la
coque d’un navire antique qui avait sombré trois
siècles avant J.-C. dans la baie du Langoustier à
Porquerolles. Elle avait depuis longtemps été vidée
de ses amphores par une entreprise de travaux sous-marins. On ne
pouvait donc nous accuser de revendre les amphores entières
au marché noir et de ne déclarer que les morceaux
comme certains avaient trop souvent l’habitude de dire pour
discréditer les plongeurs venus à l’archéologie.
Sans moyen sophistiqué, par simple
triangulation, chaque détail, chaque particularité,
chaque cheville, chaque clou a été positionné
sur le plan et ensuite analysé. Quant au peu de matériel
déposé après la fouille dans un dépôt,
il a disparu il y a deux ans !
N’oublions pas de souligner que les fouilles
furent entièrement à la charge de ceux qui y
participaient et dans le cas de ces deux campagnes de fouille on
peut bien dire que ce fut pour des clous… car, l’année
suivante, la D.R.A.S.M. a engagé une partie de son budget
pour refaire le même travail ! C’est un
gaspillage inutile de la part d’une administration qui
passait petit à petit de la gestion et de la promotion du
patrimoine culturel subaquatique à la réprimande et
à la mise en place d’un système corporatiste.
 Epave
antique de la baie du Langoustier. Mesures à l’aide
du décamètre. Les résultats sont inscrits au
crayon sur une planchette en plastique.
Le reste de l’année nous prospections
les fonds de Giens et des îles d’Hyères, notre
programme de recherches n’était pas la chasse aux
épaves : nous avons ainsi établi une carte de
la navigation entre la presqu’île et les îles.
Nous avons aussi mis en évidence des vestiges aujourd’hui
immergés qui appartiennent à des aménagements
favorisant la liaison entre les autochtones et les navigateurs de
passage.
C’est en analysant ces observations qu’on
été mis en évidence de faux sites
archéologiques, tel celui de la plage du port de
Carqueiranne dû à des déversements de
déblais, ou tels les supposés points de mouillage
constitués de rejets du dévasement des ports
environnants.
Ces investigations sont l’essence même
de la recherche historique, mais beaucoup semblent l’avoir
oublié et le déplacement anarchique et perpétuel
des archéologues professionnels sur les sites de fouille
ne va pas arranger les choses. Mais ceci est un autre débat…
Le patrimoine appartenant à tous, il fallait
que ces observations riches en enseignements soient partagées
avec les férus d’histoire locale, les passionnés
d’antiquité ou même les simples curieux. Les
premiers comptes-rendus ont d’abord été
vulgarisés par l’intermédiaire de la revue
interne du Y.C.H. ou par les quotidiens régionaux. Puis
les revues de sport subaquatique prirent le relais. Les
directeurs successifs de la D.R.A.S.M. diffusaient quelques
brèves informations dans un ouvrage du C.N.R.S., mais il
manquait une véritable revue nationale et indépendante
détaillant parallèlement les résultats des
fouilles et leur analyse. C’est là qu’intervient
Jean-Pierre Joncheray. Ce passionné d’archéologie
basé à Saint-Raphaël s’est donné
les moyens d’éditer une revue qui est resté
fidèle à elle-même durant quarante ans.
Souvent critiqués, parfois calomniés, les Cahiers
d’Archéologie Subaquatique sont aujourd’hui le
témoin unique de l’ensemble de l’archéologie
sous-marine française. Hommage en soit rendu à
son auteur.
Ce sont le coût sans cesse croissant du prix
de revient de la plongée, le doute, peut-être aussi
l’âge ou simplement la vie qui ont amené
la dissolution du club après 1985.
Un seul de mes quatre enfants a hérité
de ma passion pour le monde sous-marin, le capitaine Pierre
Carrazé chasseur sous-marin expérimenté,
moniteur national de plongée, commandant du groupe S.A.F.
du 3ème Régiment du Génie de
Charleville-Mézières. Il a terminé sa
carrière militaire à la Sécurité
civile de Brignoles. »
Lire aussi Le offert par François Carrazé.
BIBLIOGRAPHIE DE FRANCOIS CARRAZÉ
Revues scientifiques spécialisées
L’ANCRE DE MISERICORDE DANS LA MARINE ANTIQUE,
dans ARCHEOLOGIA 1973, n° 61, p. 13 à 19.
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OTHER SITES NEAR HYERES, dans NAUTICAL ARCHAEOLOGY,
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A PROPOS DE QUELQUES DECOUVERTES SOUS-MARINES DE
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SUBAQUATIQUE, n°1, Fréjus 1972, p. 127 à 129.
A PROPOS DE QUELQUES DECOUVERTES SOUS-MARINES DE
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: SONDAGE ET TRAVAUX PRELIMINAIRES, dans CAHIERS D’ARCHEOLOGIE
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DE L’IMPORTANCE DES OBJETS ISOLES DANS LA
RECHERCHE ARCHEOLOGIQUE SOUS-MARINE, dans CAHIERS D’ARCHEOLOGIE
SUBAQUATIQUE, n° 5, Fréjus 1976, p. 63 à 74.
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:LE MOUILLAGE DE L’ANSE DE LA FONTAINE A JAVEA, dans
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LES DECOUVERTES SOUS-MARINES DANS LA REGION
HYEROISE, dans ACTES DU IVème CONGRES INTERNATIONAL
D’ARCHEOLOGIE SOUS-MARINE, INSTITUT INTERNATIONAL D’ETUDES
LIGURES, Nice 1970
Jamais édité.
CHRONIQUES DE LA REVUE DU C.N.R.S. GALLIA établies
à partir de rapports de fouilles déposés au
ministère de la Culture :
– GALLIA XXVII – 2, 1969 : Giens,
Porquerolle p. 475.
Epave B de la Jeaune-Garde p. 479.
Epave du Grand Ribaud p. 479 et 480.
– GALLIA XXXI – 2, 1973 : Giens,
Porquerolles p. 589.
– GALLIA XXXIII – 2, 1975 : Epave
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Gisement B du Grand Ribaud p. 590.
BILAN SCIENTIFIQUE DU DEPARTEMENT DES RECHERHCES
ARCHEOLOGIQUES SUBAQUATIQUES ET SOUS6MARINES.
– Bilan 1996 : note d’une
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moderne de la plage de l’Almanoarre, p. 92 à 94.
– Bilan 1997 : note de deux pages signée
de Luc Long et Sabrina Marlier sur les structures immergées
de la plage de l’Alicastre, p.70 à 72.
Articles parus dans des revues d’activités
subaquatiques :
LA POLEMIQUE DU GRAND-CONGLOUÉ, dans OCEANS
1971, n° 12, p. 36.
LES AMPHORES TEMOINS DES ROUTES COMMERCIALES, dans
OCEANS 1972, n° 16.
LES AMPHORES, dans PLONGEES 1970, n° 61, p. 16 à
19.
PROCEDES DE COMMUNICATION D’UNE DECOUVERTE
D’INTERET ARCHEOLOGIQUE, dans PLONGEES 1970, n° 62, p.
5 à 9.
LES AMPHORES GRECO-ITALIQUES A LEVRE INCLINEE, dans
PLONGEES 1970, n° 63, p. 51-52 et dans L’HELICE 1970,
n° 28, p. 84-85.
LES AMPHORES ITALIQUE DE FORMES DRESSEL 1, dans
PLONGEES 1970, n° 64 et dans L’HELICE 1970, n° 29,
p. 102 à 104.
LES AMPHORES A HUILE DE FORME LAMBOGLIA 2 / DRESSEL
6, dans PLONGEES 1970, n° 65.
LES AMPHORES A HUILE ASSIMILEES A LA FORME 10 DE
DRESSEL, dans PLONGEES 1970, n° 66, p. 42-43.
LE Ive CONGRES INTERNATIONAL D’ARCHEOLOGIE
SOUS –MATINE, dans PLONGEES 1971, n° 68, p. CIX.
LES AMPHORES IBERIQUES A SAUMURE, dans PLONGEES
1971, n° 69, p. VIII et IX.
LES AMPHORES IBERIQUES A HUILE, dans PLONGEES 1971,
n° 72, p. XIV et XV.
LES PELVES, dans PLONGEES 1971, n° 73, p. VIII
et IX.
LES AMPHORES GAULOISES, dans PLONGEES 1971, n°
75, p. IV et V.
LES AMPHORES AFRICAINES, dans PLONGEES 1971
PETIT HISTORIQUE DE LA RECHERCHE ARCHEOLOGIQUE
SOUS-MARINE, dans PLONGEES 1971, n° 76, p. XIV et XV.
UNE EPAVE A LA FIN DE L’AGE DE FER A
PORQUEROLLES, dans ETUDES ET SPORTS SOUS-MARINS 1977, n° 35,
p. 32 à 34.
COMMENT S’INITIER A L’ARCHEOLOGIE, dans
ETUDES ET SPORTS SOUS-MARINS 1979, n° 45, p. 32 et 33.
LES GRANDES ROUTES COMMERCIALES, dans ETUDES ET
SPORTS SOUS-MARINS, Spécial Archéologie, n° 39,
1978, p. 56 à 59.
LES CLUBS DE PLONGEE ET LA RECHERCHE ARCHEOLOGIQUE
SOUS-MARINE, dans L’INFORMATION ARCHEOLOGIQUE, n° 116,
p. 1 à 3.
LES CAMPAGNES ARCHEOLOGIQUES DE LA SECTION
SOUS-MARINE DU Y.C. HYEROIS, dans BULLETIN DU Y.C.H. 1968, n°
23, p. 24 à 27 et n° 24, p. 8 – 9.
RESULTATS DES CAMPAGNES ARCHEOLOGIQUES 1965, 1966,
1967 : LES MOUILLAGES, dans BULLETIN DU Y.C.H. 1969, n° 26,
p. 3 à 7.
RESULTATS DES CAMPAGNES ARCHEOLOGIQUES : LES EPAVES,
dans BULLETIN DU Y.C.H.1969, n° 27, p. 3 à 8.
L’EPAVE DE LA POINTE SUD DU GRAND-RIBAUD, dans
BULLETIN DU Y.C.H. 1969, n° 28, p. 7 à 9 et 1970, n°
29, p. 21.
NOTE SUR LE TRÉSOR DE LA « VILLE
DE GRASSE », dans NAUFRAGES EN PROVENCE, fasc. 8.
Cahiers d’Archéologie Subaquatique Fréjus
1986 p. 482.
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5 commentaires pour François
Carrazé, l’histoire d’un plongeur
BOY christian dit :
Très beau travail d’investigation et de
recherche ,MAGNIFIQUE! Ce MONSIEUR CARRAZE gagne à être
connu! et je suis fier de le connaitre ! le Président de
SCAPH 50 C.BOY
venel dit :
Bravo François je me suis replonge dans une
période essentielle de ma jeunesse. Je suis fier d’être
ton ami.
Moi aussi
Jacques Tissot (L'africain) dit :
Que de souvenirs formidables ! ! ! En musardant sur
internet, je retombe sur la photo du jas antique de 600 kg
remonté en 1974 avec 3 fûts de 200 litres devant
l’escampo bariou ! Quelle histoire ! ! !
dit :
J ai pas encore tout lu mais quelle histoire Et
quel bonheur d y avoir été convié Patrick
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