La combinaison tricolore de Elie Boissin

C’est lors du colloque du 1er juin 2013 (centenaire de la naissance de Frédéric Dumas) que Elie Boissin offrit au musée une combinaison tout à fait originale: elle fut demandée par Elie Boissin à Pierre Buffat de Sporasub en vue du tournage d’un film.

Elie Boissin intervenant lors du colloque "Centenaire de Frédéric-Dumas" à Sanary le 1er juin 2013

Elie Boissin intervenant lors du colloque « Centenaire de Frédéric-Dumas » à Sanary le 1er juin 2013

HAUT DE LA COMBINAISON Réalisation Pierre Buffat Sporasub 1978. Coll du musée Don Elie Boissin

HAUT de la combinaison. Réalisation Pierre Buffat Sporasub 1978. Coll du musée Don Elie Boissin

BAS DE LA COMBINAISON Réalisation Pierre Buffat Sporasub Coll du musée Don Elie Boissin

BAS de la combinaison Réalisation Pierre Buffat Sporasub 1978 Coll du musée Don Elie Boissin

Ces deux photos de Bernard Laire sont celles qui présentent l’objet -ici un objet en deux parties- dans l’inventaire, rédigé par Daniel Alsters,  du musée Frédéric-Dumas. Ensuite l’objet reçoit un n° d’inventaire recopié de façon indélébile sur l’objet ou chacune de ses parties.  Voici la combinaison en situation muséographique lors du festival de Marseille:

LA COMBINAISON: entre le haut et le bas quelques images que nous verrons ensuite.

Festival de Marseille 2013. LA COMBINAISON: entre le haut et le bas quelques images que nous verrons ensuite.

Donc, dit Elie Boissin cette combinaison fut conçue spécialement en vue du tournage du film "Heureux qui comme moi" relatant l'expédition que nous faisions à la recherche des mines d'or englouties, celles-là même qui faisaient la fortune de Delphes. Et comme nous devions être reçus officiellement dans plusieurs pays nous abons eu l'idée de son aspect tricolore!"

« Donc, dit Elie Boissin, cette combinaison fut conçue et réalisée en quatre exemplaires spécialement en vue du tournage du film « Heureux qui comme moi » relatant l’expédition que nous faisions à la recherche des mines d’or englouties, celles-là même qui faisaient la fortune de Delphes. Et comme nous devions être reçus officiellement dans plusieurs pays nous avons eu l’idée de son aspect tricolore! »

La voici en situation de plongée non pas sur une mine d'or mais sur une mine de guerre.

La voici en situation de plongée non pas sur une mine d’or mais sur une mine de guerre. Photo tournage « Heureux qui comme moi » 1978.

Elie Boissin nous a transmis quelques images qui appartiennent à l’histoire de la plongée:

A bord du Drakkar Elie Boissin plongeur durant son service national

A bord du Drakkar: Elie Boissin plongeur durant son service national. Scaphandre autonome Cousteau-Gagnan et masque Squale. Photo X. Coll Elie Boissin

Son premier habit de plongée en caoutchouc mousse de chez Beuchat Marseille en 1954

Son premier habit de plongée en caoutchouc mousse de chez Beuchat Marseille en 1954. Photo X. Coll Elie Boissin.

La Phocéenne entreprise de travaux sous-marins en 1959. Elie Boissin est au centre. PhotoX. Coll Elie Boissin

La Phocéenne entreprise de travaux sous-marins en 1959. Elie Boissin est au centre. PhotoX.    Coll Elie Boissin

Plongées loisirs en Mer Rouge au pied du Sinaï en 1960. Masque et tuba et pour les prises de vues le célèbre Plastiphot. PhotoX. Coll Elie Boissin.

Plongées loisirs en Mer Rouge au pied du Sinaï en 1960. Masque et tuba et pour les prises de vues le célèbre Plastiphot Ocina de la société parisienne L.A.M.E.R. développé par Jacques Stevens au début des années 50 . PhotoX. Coll Elie Boissin.

Jacques Mayol   Elie Boissin  Albert Falco.  Photo X. Coll Elie Boissin

Jacques Mayol Elie Boissin Albert Falco. Photo X. Coll Elie Boissin

Elie Boissin est aussi un grand écrivain, le fonds documentaire du musée possède la plupart de ses ouvrages tratant de la plongée et de la chasse sous-marine. Son prochain titre sera « Pour les beaux yeux d’une langouste« . Il sort au printemps 2014, Elie Boissin le présentera lors de notre ART BLEU 2014 fin avril. Voir notre rubrique « A LIRE ou A PARAITRE »