COCOTTE 2 parce qu’un prototype avait été réalisé. Cet objet unique au monde est le fruit du travail acharné du futur ingénieur Patrick Harot.
Patrick nous envoie une photo de « Cocotte 1 » :

Le prototype: Cocotte 1. Tirage diapo Patrick Harot.
Grace au
Voici des images (sauf mention particulière elles sont de Bernard Laire) et l’histoire de cet objet qui fait l’admiration des visiteurs.

COCOTTE 2 sur son plateau de présentation lui-même posé sur la caisse de transport. Réalisation de Michel Meyer menuisier à Sanary. Financement: Museu Maritim de Barcelona. Au mur: l’historique signé Patrick Harot. Photo musée.
L’historique raconté par l’inventeur:
« Cocotte II » un caisson de photos sous-marine, réalisé de 1976 à 1984 par un élève ingénieur
« Caisson et flash sous-marin, imaginé et construit sans modèle pour permettre la prise de vues avec un appareil argentique ordinaire, un Canon AE1.

Au commencement était un (simple) appareil…
Ce caisson est le second du genre, un premier exemplaire plus rudimentaire ayant servi de « banc-test » préalable. La réalisation de ces deux appareils s’est effectuée entre les années 1976 et 1984, au cours de la formation technique de l’auteur.

…puis vinrent des bagues de transmission.
Exceptée la partie principale constituée par … un autocuiseur ! (la célèbre « cocotte-minute » SEB©), toutes les pièces telles que hublot, boutons de commandes,…ont été usinées par le concepteur de cet équipement, alors âgé d’environ 16-17 ans lors des tous premiers travaux de réalisation, échelonnés sur… 7 à 8 ans pour aboutir au modèle exposé ici.
Certains constituants de cet ensemble proviennent toutefois de matériels récupérés, puis adaptés aux besoins : poignées de perceuse, tuyau PVC, ancienne lampe de plongée, valve de vélo pour tester l’étanchéité en mettant le caisson sous pression avec une pompe à vélo, et même des parties du célèbre flash magnésique sous-marin, le NIKONOS.

Flash mégablitz.

Flash auxiliaire
Ces astuces de construction du plus pur « système D » ont bien fait leur office : jamais le caisson n’a pris l’eau, et des calculs de résistance à la pression effectués par le concepteur ont permis de situer à 150 mètres la limite d’emploi… bien au-delà de la capacité humaine de l’utilisateur !
Ce caisson conçu pour et autour d’un CANON AE1, est pourvu de commandes électriques motorisées, et non pas à transmissions mécaniques comme c’était le cas général des caissons étanches du commerce datant de cette époque.
Ces commandes assurent les réglages nécessaires à la prise de vue.
Ainsi, durant la plongée , le bouton à droite du caisson permet de mettre sous tension tous les circuits électroniques pilotant les moteurs associés aux commandes, de charger le flash mais aussi de déclencher la prise de vue, à la manière d’une gâchette de pistolet.
Les deux boutons à gauche permettent de régler la distance de prise de vue pour l’un, et l’ouverture de l’objectif en fonction de la luminosité ambiante pour l’autre.
L’appareil photo étant enfermé, il n’est pas possible de pouvoir regarder dans son viseur pour cadrer la prise de vue.
Plutôt que viser au jugé, l’auteur a imaginé un autre moyen de garantir un bon cadrage.
Pour cela, deux lampes de plongée logées dans un tube PVC, l’une sur le caisson et l’autre sur le flash permettent de faire office de « pointeur » pour assurer la visée et la bonne orientation du flash… à défaut de pointeur laser !

Une des deux lampes de plongée.
Ainsi, ce qui est éclairé par les lampes correspond à ce qui sera illuminé par le flash, et centré sur la photo en toute certitude.
Les photos (exposées au musée) ont été réalisées avec ce matériel autour des Embiez, à une profondeur allant de 20 à 40 mètres, et pour certains clichés sur les lieux même où fut réalisé le premier film sous-marin : « Par 18 mètres de fond » , d’un certain Jacques-Yves Cousteau. » Patrick Harot.
La « Cocotte II » qui faillit passer par dessus bord pour cause de concurrence numérique est entrée -ainsi que toutes les pièces données par la suite- dans les collections du musée sous le N° INV. 2004.4.1 & sq.
Patrick Harot sur le Galoubet école de plongée de Sanary.


Comment disait-on ? Carrossée comme… Photo musée.

Photo musée.